Manifesto of Simply. Recreation Club. Learn what pushed Laurent De Martin to develop the band and Simply. Skis
We Are Simly. Recreation Club
Beyond competition, beyond pure performance, we want you to share good times with friends. To creative ride. To collect good memories.
The Vision behind Simply. Recreation Club and Simply. ski
Whatever conditions, Whoever you are, for long-lasting Ride.
Enjoyment is great, but paired with consciousness is even better. This needs a shift in our approach and actions. This requires a change that we want to be part of.
We want to positively impact the ski industry by influencing consumption and consumer behaviors through scaled production. By being involved in the entire local production process. By having a full transparency and honest communication. By being close to our community creating products that truly meet their needs, rather than the other way around. By becoming the pathfinders the ski industry needs and paving the way toward a responsible outdoor ecosystem. This will take time, but step by step, all together, we can make a change.
Simply. Skis are fully Swiss Made
Truly Swiss Made
Thanks to our partnership with First Track Lab, a reputable research and development center that recently opened a ski factory in Verbier, Switzerland, Simply. Recreation Club are able to be a part of this change. The entire process, from research and prototyping to the final product, is completed locally within the Verbier factory. Everything is made by us, all under one roof.
Besides running all their production on 100% renewable energy, The First Track Lab takes great care in selecting the raw materials that go into our skis. As a result, 95% of the materials used to make Simply. ski are sourced from Europe. This ensures high-quality materials that meet our standards and contribute to the overall performance, reliability, and durability of the Simply. Ski.
Manifesto
Découvre les Hauts et les Bas qui ont amené Laurent à créer Simply.
"Toute ma vie, j’ai eu des skis aux pieds, mais un jour tout a changé.
Laurent De Martin
Le Début
Toute ma vie, j’ai eu des skis aux pieds. J’ai commencé à 3 ans et j’ai découvert le freeski à 12 ans.
Cette passion m’a rapidement conduit vers le monde de la compétition, puis vers celui de la production de films de ski. Entre mes amis de
la Team Swiss Freeski et mes potes de Level 1 Production, éparpillés dans les quatre coins du monde, j’ai fait des rencontres incroyables. Tout au long de cette aventure, j’ai partagé des moments inoubliables et vécu un pur bonheur à de multiples occasions.
Dans la foulée, j’ai eu la chance de croiser la route du réalisateur de films Titouan Bessire. On avait la même passion, la même dynamique et la même vision. On a sorti deux films : “From Switzerland With Love” & “Simply”, avec l’aide de beaucoup d’amis et de personnes autour de nous. A cet instant, j’avais déjà réalisé mes plus grands rêves d’adolescent.
Après 8 saisons à me donner au maximum dans des projets de ski, où l’investissement personnel pour ramener les bonnes images était toute ma vie, j’avais besoin de prendre du recul. Ce n’était pas par manque d’envie de skier, mais plutôt pour économiser le temps et l’énergie que je consacrais à ces projets. J’ai décidé de m’octroyer une année sabbatique, sans projet particulier, en 2022.
Temps d'arrêt
J’avais juste envie de m’amuser sur les skis, sans pression. Je voulais revivre cette même sensation de pur plaisir, la même qui me faisait vibrer quand je skiais en étant adolescent.
J’ai essayé. J’ai beaucoup skié avec mes potes l’hiver dernier, à passer du bon temps et à chercher la bonne neige. Mais je n’ai pas réussi à retrouver cette sensation, cet épanouissement, du moins pas comme je le vivais il y a 15 ans. J’étais perdu. Ma motivation connaissait des hauts et des bas. Pendant mes projets de film des dernières années, j’ai laissé ce genre de questionnement de côté. C’est contre-productif : tu te dois d’être motivé, tu fais partie d’une équipe et les gens comptent sur toi. Cette année 2022, j’étais livré à moi-même et ça a commencé à me hanter : est-ce que je suis toujours autant amoureux du ski ?
Ces questionnements tournaient sans cesse dans ma tête. Beaucoup de projets actuels de skieurs continuent à m’inspirer. Mais il faut l’avouer, récemment, le freeski s’éloigne de la direction que j’aurais aimé qu’il prenne. Bon nombre de skieurs sont toujours autant dévoués, mais ils mettent toute leur énergie dans des contenus TikTok et Instagram pour le nombre de vues. Les compétitions FIS fleurissent un peu partout, mais les jeunes rideurs peinent à trouver de l’argent pour des projets inspirants. Les influenceurs promeuvent la durabilité, mais leur impact environnemental laisse à désirer. Naïvement, j’ai cru que le monde du freeski avait mieux à proposer. Mais notre communauté n’est pas meilleure que les autres. Et moi non plus.
Que c'est-il passé ce jour là?
Le jour où tout a changé
Puis j’ai vécu le pire, un incident qui m’a marqué à vie.
J’avais déjà frôlé la catastrophe lorsque j’avais pris un rail dans le crâne en faisant du street à Moscou en 2017, mais aussi lorsque j’ai vu Mathieu Schaer échapper à une avalanche alors qu’on filmait « From Switzerland With Love ». Mais cette fois c’était différent. Pendant un tournage pour une marque le printemps dernier, les conditions étaient mauvaises, le thermomètre annonçait des températures bien trop hautes. On était trop nombreux et on n’avait jamais filmé ensemble. On a peiné à communiquer, à se coordonner. Tout s’alignait pour que le pire se produise. J’avais un mauvais ressenti.
Une avalanche s’est déclenchée sous mes pieds et nous a emporté, Mathieu Maynadier et moi. Mathieu a dû se faire déterrer par les guides et a fini avec 4 côtes cassées. De mon côté, en essayant d’éviter l’avalanche, je me suis retrouvé à chuter d’une falaise de 20 mètres.
La neige était profonde et a amorti ma chute. Aussitôt au sol, j’ai « couru » quelques mètres tant bien que mal, hors de la coulée et des débris d’avalanche encore en mouvement. En visionnant la vidéo après coup, on pouvait voir qu’un énorme rocher s’est écrasé à l’endroit précis où je me trouvais avant de courir. J’ai failli mourir. Ce jour-là, je n’ai pas su écouter mon ressenti.
Retrouver le plasir
J’étais complètement déboussolé. Pourquoi continuer à skier ? Je m’étais posé cette question tellement de fois cette saison. Mais cet accident, c’était la goutte de trop.
Les jours qui ont suivi, je n’ai pas osé chausser les skis. Je ne m’imaginais pas retourner là-haut. Je restais chez moi, à ressasser en boucle cette expérience. Je me sentais tellement stupide. Toute ma jeunesse, j’avais rêvé de la vie que j’ai aujourd’hui. Mais je n’arrivais même plus à l’apprécier.
Heureusement, des amis proches comme Sampo Vallotton ont su m’aider dans cette période difficile. C’est lui qui m’a obligé à retourner sur les skis la semaine suivante. On a profité de cruiser le park, de skier des conditions printanières idéales. Et soudain, tout a changé. Ces journées avec Sampo m’ont procuré ce même sentiment que j’avais essayé de retrouver toute la saison : l’épanouissement que j’avais en étant ado.
C’est difficile à expliquer, mais cette expérience a ravivé mon amour du ski. Je me suis réconcilié avec ma passion. Tout était plus clair. Depuis ce jour-là, je garde le souvenir de chaque jour que je passe sur les skis.
Il était temps pour moi d’entamer un nouveau chapitre de cette aventure. J’ai beaucoup discuté de cette expérience avec mon ami Selim, fondateur du First Track Lab au Châble (VS). L’idée nous est venue : pourquoi ne pas créer ma propre marque ? Une page blanche, un nouveau départ : c’était une opportunité en or de tout redessiner de A à Z, en s’entourant de mes amis. Ça peut faire peur, mais c’est ce qui nous a attiré aussi. Tout est possible, Simply.
Simply. Recreation Club
Un nouveau chapitre
Simply.? Un retour aux sources, à ce qu’il y a de plus simple : créer quelque chose autour de cette passion qui nous a réunis pendant des années.
Le First Track Lab m’a offert cette opportunité, le genre qui ne se présente qu’une seule fois dans une vie. Je pouvais créer mes propres skis et les faire produire à 30 minutes de chez moi. Et le First Track Lab partage mes convictions : leur vision de la production de skis est écologique, durable et locale.
Depuis maintenant presque 20 ans, le freeski, sa culture et sa communauté m’ont tellement apporté. Aujourd’hui, j’ai envie de partager ce qui me fait vibrer : les sensations et l’épanouissement que le ski m’apporte.
On a passé un temps fou avec Sampo, Alice et d’autres amis, à développer et tester différents prototypes de ski. On s’est creusé la tête pour construire notre forme idéale. Inspiré par le surf et le snowboard, on a finalement trouvé le shape pour laisser parler notre créativité sur tous les terrains, des pistes au park, dans tous les types de neige. The Recreation est la paire de skis qui manquait pour rendre possible ma vision du ski.
Plus qu’une jeune marque qui veut apporter quelque chose de frais, Simply. est aussi une nouvelle façon pour moi de vivre cette passion au maximum. Le ski a une place tellement importante dans ma vie. Je souhaite partager cet amour, ce plaisir et cette passion. C’est la raison pour laquelle Simply. Recreation Club est né, pour rassembler des personnes autour de cette même aspiration.
Aujourd’hui, je commence un nouveau chapitre. J’ai surmonté la pire expérience de ma vie au printemps dernier et maintenant, je suis prêt pour ce nouveau défi. Cette nouvelle aventure me permettra d’apprendre et d’évoluer, mais aussi de partager et d’échanger.
Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir retrouvé l’adolescent que j’étais il y a 15 ans, lorsque j’ai découvert le freeski : un nouveau monde m’ouvre ses bras et j’ai hâte de voir où il me mènera. Et parce qu’il faut toujours avoir des rêves : j’espère que Simply. aura un impact sur la jeune génération, le même impact
que mes prédécesseurs ont eu sur moi, lorsque tout a commencé !